Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

Plan Santé Macron : au secours, la tutelle des médecins sur les infirmières revient !

Tuesday 28 September 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

L’une des mesures phares annoncées par le président de la République consiste à créer et à financer des assistants médicaux au service des médecins libéraux afin de « libérer du temps médical ». Même si personne n’ose le dire franchement, ces assistants médicaux pourraient être des infirmières, des aides-soignantes, comme le préconise la CSMF, voir des secrétaires médicales. Dans le prolongement du dispositif ASALEE, ce serait une mesure supplémentaire pour replacer les infirmiers sous la tutelle des médecins libéraux.

La création des infirmiers en pratique avancée ne doit pas servir de prétexte à démanteler plus encore les compétences des infirmiers généralistes pour en faire des « petites mains » salariées chargées de tenir l’agenda du médecin et effectuer, çà et là, quelques actes de soins ou de prévention.

La Fédération nationale des infirmiers, votre syndicat national représentatif des infirmiers libéraux, a bien sûr fait savoir son opposition à toute mesure visant à conduire à une régression du rôle des infirmiers et à remettre en cause leur indépendance et leur champ d’activité. Et au-delà, la FNI pose une question : quel est le miracle soudain par lequel le Gouvernement trouve les moyens de financer les 4 000 postes d’assistants médicaux alors que l’Assurance maladie jure ne pas avoir le moindre « fifrelin » à investir sur le financement des actes infirmiers réalisés au domicile du patient… et que, dans le même temps, l’État se prépare à se séparer de 3 500 fonctionnaires ! Comme dirait Gérard Majax, ancienne gloire de la magie : « Y a un truc » ! Et la FNI dit STOP ! Car ceci est à l’opposé de toute logique !

Source : fni.fr

Auteur : FNI

Un nouveau syndicat pluripro pour les libéraux

Thursday 16 September 2021 par Brigitte Femenia

La semaine dernière a vu naître Les Libéraux de Santé (LDS), une intersyndicale regroupant 11 organisations de soignants de ville*. La Fédération nationale des infirmiers (FNI) est de la partie, et son président, Daniel Guillerm, nous explique de quoi il retourne.

 

Pouvez-vous nous dire ce que sont les LDS et à quoi ils vont servir ?

Les LDS sont une association pluriprofessionnelle qui regroupe les principaux syndicats représentatifs des professionnels de santé de ville, qu’ils soient médicaux ou non. Il y a cinq ans, nous avions vu une polarisation des représentations avec le départ des paramédicaux du CNPS [Centre national des professions libérales de santé, ndlr] pour aller créer la FFPS [Fédération française des praticiens de santé, dont Daniel Guillerm est le président, ndlr]. Nous réussissions tout de même à avoir une interface entre CNPS et FFPS lorsque nos intérêts partagés étaient en jeu, mais il nous semblait nécessaire d’aller un peu plus loin en formalisant une association qui va faire des propositions transversales.

Pourquoi, contrairement à la FFPS, les LDS ne comprennent-ils qu’une seule organisation infirmière, la vôtre ?

Il s’agit d’une association où nous souhaitons avoir certaines valeurs partagées, qui ne le sont pas par toutes les organisations membres de la FFPS. Nous défendons une vision conventionnaliste des rapports avec l’Assurance maladie. Nous ne sommes pas dans un syndicalisme qui se fonderait uniquement sur la contestation. Par exemple, contrairement à certaines organisations infirmières qui, sur le dossier des retraites, ont préféré défiler dans la rue, nous avons privilégié la négociation avec les autorités de tutelle.

La FFPS est-elle morte ?

Non, et je souhaite qu’elle perdure pour la défense d’intérêts propres aux professions paramédicales. Mais si à la suite de la création des LDS, certaines organisations quittent la FFPS, alors elle aura vécu.

Concrètement, qu’allez-vous faire au sein des LDS ?

Le prochain Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) et la campagne présidentielle vont arriver rapidement. Dans le cadre du premier, nous allons formuler des amendements aux parlementaires, et dans le cadre de la seconde, des propositions aux candidats. Nous avons ciblé des thématiques prioritaires comme le virage ambulatoire, la recertification, le numérique… Et nous voulons discuter des périmètres des métiers : aujourd’hui, quand une profession négocie avec l’Assurance maladie, elle a toujours peur que le voisin lui mange la laine sur le dos. Nous voulons donc nous mettre d’accord entre nous, en amont, pour voir si nous pouvons lâcher certains actes et prérogatives, et en gagner d’autres.

Ce serait donc la fin de la guerre entre Idels et pharmaciens sur la vaccination antigrippale, par exemple ?

Sur ce dossier, il y a longtemps que la FNI a enterré la hache de guerre (rires) ! Mais nous pouvons en revanche avancer sur d’autres vaccinations pour les Idels. Nous avons d’ailleurs un atelier prévu tout prochainement avec les médecins et les pharmaciens à propos de la couverture vaccinale !

Propos recueillis par Adrien Renaud

Source : www.espaceinfirmier.fr

Remboursement des aides Covid : les Idels dans l’expectative

Friday 10 September 2021 par Brigitte Femenia

Beaucoup de médecins donnent actuellement de la voix contre l’obligation faite à certains libéraux de rembourser une partie de l’aide reçue de la Cnam lors du premier confinement. Mais du côté des Idels, on prend les choses avec davantage de philosophie.

« Nous appelons nos consœurs et confrères à ne rien rembourser de ce qui leur est demandé par leur Caisse primaire d’Assurance maladie. » Tel est l’appel lancé par l’Union française pour une médecine libre – syndicat (UFML-S) – début septembre à propos des trop-perçus réclamés à certains libéraux par l’Assurance maladie dans le cadre du Dispositif d’indemnisation de perte d’activité (Dipa). Ce mécanisme avait été mis en place lors du premier confinement pour soutenir les libéraux qui devaient continuer à payer des charges alors que leur activité était en berne : une avance avait été versée, et l’heure des comptes étant venue, certains médecins découvrent avec surprise que la facture est plus salée que ce à quoi ils s’attendaient. Mais du côté des Idels, qui avaient elles aussi bénéficié du dispositif, la pilule semble mieux passer.

Contactée par Espaceinfirmier, la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) explique que 24 000 infirmières avaient fait une demande de Dipa. Un chiffre, notons-le, assez faible, sachant qu’environ 130 000 Idels exercent dans le pays. Ces 24 000 professionnelles avaient reçu en moyenne une avance de 1 271 euros. La régularisation qui intervient maintenant est globalement positive : les Idels concernées recevront en moyenne 1 174 euros de régularisation en moyenne. Ce dernier chiffre inclut des régularisations positives et négatives, mais en tout, seules 4 000 infirmières sont concernées par des régularisations négatives, estime la Cnam. À l’heure où nous écrivons ces lignes, cette dernière n’était pas en mesure d’indiquer le montant moyen des régularisations positives d’une part, et négatives, d’autre part.

Rien n’est gratuit !

Reste que les faibles effectifs concernés expliquent probablement pourquoi les syndicats d’Idels, contrairement à leurs homologues médicaux, ne semblent pas enfourcher le sujet pour batailler contre la Cnam. « Pour l’instant, nous n’avons pas beaucoup de remontées de terrain sur ce sujet, explique Ghislaine Sicre, présidente de Convergence infirmière (CI). D’ailleurs, quand nous avions expliqué aux Idels comment demander cette aide, nous avions bien spécifié que rien n’était gratuit, et qu’il fallait s’attendre à ce genre de régularisation. »

Du côté du Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil), le ton n’est pas beaucoup plus alarmiste. « Nous avons connaissance de quelques cas de personnes devant rembourser certaines sommes, mais je pense que nous ne sommes pas très concernés, avance John Pinte, son nouveau président. Les règles étaient claires dès le début, et nous savions que si nous demandions une aide, il pouvait y avoir un trop-perçu. » D’ailleurs, le responsable syndical en convient : les professionnelles auxquelles on réclame des trop-perçus sont soit celles qui ont demandé les plus grosses aides, soit celles dont l’activité a le moins baissé pendant la crise, soit… les deux.

Mais du côté de CI, comme de celui du Sniil, on assure garder le sujet à l’œil. « Certains médecins parlent de modes de calcul du Dipa qui auraient changé en cours de route, et nous allons surveiller cela », prévient Ghislaine Sicre. « Nous attendons d’avoir des chiffres plus précis de la part de l’Assurance maladie », ajoute John Pinte. La Caisse, en tout cas, se veut rassurante, y compris en termes de modalités de remboursement : les professionnels concernés pourront échelonner leurs paiements sur douze mois, précise-t-elle.

 

Source : www.espaceinfirmier.fr

Auteur : Adrien Renaud

BSI : Gros temps en vue sur le dialogue conventionnel ?!

Thursday 2 September 2021 par Brigitte Femenia

Pas un signe, pas une réponse du 1er ministre ou du ministre de la Santé à l’interpellation formelle que la FNI a produite le 19 juillet dernier.
Si le gouvernement n’entend pas le tonnerre, sentira-t-il la pluie ?

C’est le 30 juillet dernier que les médecins ont signé avec la CNAM un avenant N°9 à leur convention nationale pour un montant global d’environ 786 Millions d’€.
Une des mesures phares de cet avenant est le doublement de la visite à domicile (passage de 35€ à 70€) pour les personnes âgées de plus de 80 ans atteintes d’une ALD et dans la limite de 4 visites/an.
Le jour même, Olivier Véran a salué sur twitter un accord « qui valorise mieux les soins à domicile des personnes âgées… »

Dans ce contexte, que dire du silence assourdissant du ministre de la Santé et du 1er ministre qui ont suivi le courrier que leur a adressé la FNI le 19 juillet dernier. Depuis cette date, rien ! Pas une réponse, pas un contact, nada !
Les négociations sur le BSI sont au point mort, les seules propositions de la CNAM se résumant à récupérer sur le montant de l’enveloppe négociée en mars 2019 un surcoût de 100 millions d’€ généré par la mise en place du BSI, voire mieux à limiter drastiquement le nombre de forfaits lourds (28,70€/jour) au profit de forfaits intermédiaires (18,20€) ou légers (13€).

Nous l’avons tous compris, « la meilleure valorisation des soins à domicile » ne pèse pas de manière identique pour tous les acteurs de la prise en charge.
La FNI a saisi les commissions des affaires sociales des deux chambres parlementaires et ne compte pas en rester là… Nous saurons où et quand mettre en miroir les 70 € de visite médicale avec les 28,70€ de forfait (comprenant une à 4 visites de soins journaliers) de prise en charge infirmière des patients les plus lourds…

Si le statu quo venait à perdurer, la Fédération Nationale des Infirmiers envisage de lancer une campagne de communication d’ampleur inédite avec comme thème : quel modèle de prise en charge à domicile des personnes âgées voulons-nous pour les années à venir ?

Source : fni.fr

Auteur : FNI

Matériel médical : le dossier pour tout savoir !

Thursday 2 September 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Équipements indispensables dans les établissements hospitaliers, les matériels médicaux peuvent aussi équiper les pharmacies, les salles d’attente ou être utilisés par des particuliers. Ils regroupent plusieurs appareils et sont destinés à une multitude de choses. De plus, ils peuvent vous faciliter la vie et vous permettre de travailler beaucoup plus efficacement. Focus.

Qu’est-ce qu’un matériel médical ?

Le matériel médical regroupe l'ensemble des outils et appareils utilisé par les professionnels de santé pour observer, analyser, diagnostiquer et traiter des pathologies et leurs patients. Il répond à des normes sécuritaires très strictes et est indissociable du quotidien des agents de santé.

Ce matériel peut donc servir à fournir des résultats satisfaisants, mais peut aussi améliorer le quotidien des malades et des personnes qui seront amenées à l’utiliser. Il peut être classé en plusieurs catégories, et ce, en fonction de sa finalité et de sa dangerosité.

Par ailleurs, il importe de noter que les matériels médicaux peuvent être remboursés par la Sécurité Sociale, et ce, sous un certain nombre de conditions. Ainsi, pour être pris en charge, ces matériels doivent notamment faire partie d’une liste dénommée LPP (Liste des produits et prestations remboursables). Cette liste est établie par le ministre en charge de la Sécurité Sociale et contient aussi des informations sur les tarifs de remboursement et les conditions de prescription.

D’un autre côté, pour vos besoins en matériel médical, faites appel à des fournisseurs capables de vous proposer des appareils de qualité. En effet, ces professionnels excellent dans la vente de materiel medical et sauront donc combler toutes vos attentes. De plus, cela vous évitera de nombreux désagréments, mais vous amènera également à fournir de meilleures prestations à tous vos patients.

Les différents types de matériels médicaux

Les matériels médicaux se déclinent en plusieurs versions et peuvent être regroupés en trois différentes catégories : les matériels d’urgence, les matériels de diagnostic et les matériels de protection.

Les matériels d’urgence

Ces matériels sont dédiés aux urgentistes et sont généralement très sophistiqués. Ils permettent de prodiguer de nombreux soins, de réanimer des patients et de sauver des vies. Il peut s’agir de défibrillateurs cardiaques, d’aspirateurs à mucosité, de laryngoscope, d’attelles et de concentrateurs d’oxygène. D’un autre côté, les couvertures de survie, les brancards, les coussins compressifs et les sacs isothermes peuvent également être considérés comme des matériels d’urgence.

Les matériels de diagnostic

Ils sont aussi destinés aux professionnels de santé et servent à établir des diagnostics beaucoup plus précis. Ils sont par ailleurs très variés et font référence aux tensiomètres, aux otoscopes, aux électrocardiographes et aux stéthoscopes. De plus, ils peuvent aussi être constitués de balances médicales, de négatoscopes, d’abaisse-langue, d’oxymètres de pouls et de thermomètres médicaux.

Outre ces équipements, les professionnels de santé peuvent également utiliser des dermatoscopes, des audiomètres et des podoscopes pour examiner leurs patients.

Les matériels de protection

Les matériels de protection sont utilisés pour éviter des infections de même que des contaminations croisées. Ils sont généralement constitués de gants, de dispositifs de stérilisation et de désinfectants. Plus encore, ils font aussi référence aux vêtements, aux lunettes, aux masques et aux chaussures de protection.

Où acheter du matériel médical de qualité ?

Les matériels médicaux sont disponibles auprès de plusieurs fabricants ou vendeurs et peuvent notamment s’acquérir en ligne. La plupart de ces prestataires proposent du materiel medical pas cher, mais aussi d’une excellente qualité. De plus, leurs équipements répondent non seulement aux normes européennes, mais également aux exigences des agents de santé (médecins, cardiologues, chirurgiens, urgentistes, infirmiers…). De quoi permettre à ces professionnels de disposer des meilleurs appareils et de travailler en toute sérénité.

En somme, pour être profitable, l’achat de materiel medical doit s’opérer auprès d’un professionnel expérimenté. Plus encore, il faut que ce dernier s’approvisionne auprès d’un fabricant de renom ou réputé pour la performance de ses produits. Cela vous permettra de posséder des produits durables et bien plus encore.

À quoi servent les matériels médicaux ?

Les matériels ou équipements médicaux sont des appareils très pratiques qui peuvent être utilisés pour de multiples raisons. Ils peuvent à titre d’exemple soigner des pathologies, prodiguer des soins, sauver des vies et améliorer la qualité et le confort de vie.

Pour soigner des pathologies

En plus de servir à diagnostiquer des maladies, un materiel medical à prix discount est aussi à même de soigner des pathologies, des maux du quotidien et des blessures superficielles. Grâce à ces équipements, vous pouvez donc soigner des douleurs, des plaies plus ou moins profondes, des diarrhées ou encore des vomissements.

Par ailleurs, les équipements permettant de soigner ces maux sont qualifiés de « petits instruments » et se retrouvent aussi dans les trousses de secours.

Pour prodiguer des soins d’une excellente qualité

Équipements très sophistiqués, les matériels médicaux permettent également aux professionnels de santé de prodiguer de meilleurs soins à leurs patients. Ils peuvent donc être employés pour guérir plus facilement des maladies et fournir de meilleurs diagnostics.

En clair, ces matériels peuvent amener les personnels soignants à être plus performants dans leur travail et à garantir de meilleurs résultats.

Pour sauver des vies

Étant non seulement capables de prodiguer des soins, les matériels médicaux sont aussi en mesure de sauver des vies humaines. Ils peuvent par conséquent être utilisés dans les services d’urgence et de réanimation pour éviter des décès ou soigner en urgence des malaises, des fractures ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC).

En somme, ils permettent d’intervenir très rapidement sur de nombreux fronts et d’éviter bon nombre de situations catastrophiques. Par ailleurs, pour permettre de telles choses, les matériels médicaux doivent être de bonne qualité et suffisamment fiables.

Pour améliorer la qualité et le confort de vie

Également conçus pour améliorer la qualité et le confort de vie, les équipements médicaux sont aussi destinés aux personnes à mobilité réduite et aux personnes âgées. Les dispositifs (rehausseur WC, ampli auditif, fourchette lestée…) conçus à cet effet sont légion et peuvent facilement s’adapter à n’importe quel besoin. Ils sont également faciles à utiliser en plus d’être très polyvalents.

Auteur : boosterlink