Actualités pour les infirmières libérales

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Règles et protections hygiéniques : quelles sont les nouvelles alternatives pour les femmes ?

Monday 9 August 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Il y a encore une dizaine d’années, les femmes ne disposaient pas d’un large choix de produits d’hygiène menstruelle. Que ce soit en pharmacie ou dans les grandes surfaces, la plupart de ces produits étaient proposés par les mêmes fabricants. En conséquence, leur conception suivait toujours le même principe. Cependant, depuis quelques années, de nouveaux modèles ont vu le jour et offrent plus de possibilités aux femmes et aux personnes menstruées. Ces modèles, en plus de leur apporter le confort nécessaire, dégradent moins l’environnement. Découvrez certains de ces nouveaux produits dans le corps de cet article.

Les règles ou écoulements menstruels, un sujet omniprésent

Les règles chez la femme ont toujours fait l’objet de nombreuses opinions dans la société. Autrefois, les femmes étaient considérées comme impures. Une distinction avait été faite entre le sang pur des hommes et le sang sale des femmes.

Les règles sont également signe de non-procréation. Des études ont montré que certaines filles vivaient la période des règles dans la honte et le dégoût. C’est ainsi que les menstrues sont devenues un sujet délicat aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Au bout du compte, tout le monde évite d’en parler dans la société. Certaines associations luttent pour l'abolition de ce tabou autour des règles. D'autant plus que cela explique les lacunes dans la recherche d’alternatives aux protections hygiéniques jetables proposées par les mêmes marques sur le marché. Alors que celles-ci sont reconnues pour leurs composants controversés.

Ces protections hygiéniques représentent non seulement un risque pour la santé menstruelle de la femme, mais aussi un danger pour l’environnement. En effet, d’après les statistiques, une femme utiliserait entre 10 000 et 15 000 protections hygiéniques tout le long de sa vie. Ce qui représente près de 45 milliards de déchets par an. Heureusement, de nouvelles alternatives plus pensées et plus respectueuses de l’environnement - à l’exemple des tampons hygiéniques bio - ont vu le jour.

La coupe menstruelle ou cup

La coupe menstruelle est une protection hygiénique particulièrement conçue pour être réutilisable. Elle se présente comme un petit entonnoir en silicone et se place dans le vagin afin de contenir le flux menstruel. Elle peut être utilisée régulièrement à la place des protections hygiéniques classiques comme les tampons et les serviettes. C’est un produit écologique, mais aussi économique du fait de son caractère réutilisable. En effet, après un bon lavage, elle peut être réutilisée sans risque. Elle peut même servir durant 10 ans. Par ailleurs, son utilisation permet d’éviter le dessèchement de la flore vaginale. Toutefois, il ne faut pas la conserver trop longtemps dans le vagin. La coupe menstruelle doit être vidée toutes les huit heures au plus, puis relavée avec soin avant d’être réinsérée.

Au même titre que les tampons classiques, la coupe ne protège pas contre le syndrome de choc toxique car c'est une protection interne. Elle nécessite un peu d’entrainement avant de réussir à la poser et à la retirer en un seul mouvement. Vous pourriez ressentir une petite gêne lors des premières utilisations, car la coupe est bien plus ferme et plus grande qu’un tampon classique. Le prix d’une cup varie entre 15 et 20 euros en fonction de la taille et du modèle.

Les tampons hygiéniques bio

Les tampons hygiéniques bio sont des protections hygiéniques très pratiques et efficaces en période de règles. Ils sont certes moins écologiques que la coupe menstruelle, mais ont l’avantage d’afficher leur composition, contrairement aux produits classiques. Ces tampons bio sont sans produits toxiques. Ils sont confectionnés en coton bio certifié par GOTS.

Au même titre que les tampons traditionnels, ils doivent nécessairement être changés tous les quatre à huit heures selon l’ampleur du flux menstruel. En revanche, il est fortement déconseillé de porter les tampons bio durant la nuit. Ils seront plus utiles en journée pour vous apporter un confort optimal.

Les serviettes hygiéniques lavables

Les serviettes lavables en tissu sont confectionnées à partir de matières naturelles et biodégradables telles que le coton bio ou la fibre de bambou. Elles ne renferment donc pas de produits chimiques. Elles sont aussi écologiques. L’utilisatrice peut les passer à la machine à laver après utilisation, et ce à plusieurs reprises. Les serviettes hygiéniques lavables sont aussi absorbantes que les serviettes classiques, voire plus. Elles apportent une protection optimale d’une durée d’environ quatre heures en fonction du flux menstruel. Chaque serviette comporte un noyau ultra-absorbant en coton bio qui disperse le flux menstruel sur sa longueur. Cela évite les débordements sur les côtés et dirige le flux vers la membrane du dessous qui s’occupe de l’antifuite. La particularité des serviettes lavables est qu’elles peuvent être lavées et réutilisées autant de fois que nécessaire durant près de 5 ans. De quoi faire d’importantes économies.

Il faut savoir qu’une serviette lavable doit être rincée à l’eau froide avant d’être passée à la machine. Ce processus est peut-être contraignant, mais il permet d’éviter l’utilisation des serviettes à usage unique et de limiter les déchets engendrés au quotidien. Le prix d’un lot de 3 serviettes hygiéniques lavables généralement compris entre 15 et 25 euros.

A noter qu'il existe également des serviettes jetables en coton bio qui sont, quant à elles, biodégradables donc sans impact écologique majeur .

Les culottes menstruelles

Bien que récentes sur le marché français, les culottes menstruelles sont déjà bien connues aux USA ou encore en Australie. Ce sont des sous-vêtements spécialement conçus pour absorber le flux menstruel sans tacher les vêtements. Après utilisation, elles peuvent être lavées à la machine puis réutilisées durant une bonne période. Ce qui réduit la quantité de déchets susceptibles de polluer l’océan et la planète. 

Les culottes menstruelles sont identiques aux culottes classiques, à la différence qu’elles retiennent parfaitement les menstruations de la femme grâce à ses différentes couches de tissus absorbants. Ces dernières sont confectionnées en coton bio ou en bambou.

Ces culottes ne renferment pas de composants chimiques. Elles peuvent être portées aussi bien le jour comme la nuit soit environ 12 heures. L’idéal serait d’en utiliser au moins deux pour tenir toute la journée. Il faudra ensuite les laver à la main avec de l’eau froide avant de les passer à la machine. Le prix d’une culotte menstruelle sur le marché est compris entre 30 et 40 euros avec une durée d’utilisation de 10 ans maximum.

En somme, il existe de nouvelles alternatives très intéressantes aux protections hygiéniques classiques. Les femmes ont désormais la possibilité de choisir la protection hygiénique qui convient à leurs préférences et répond à leurs divers besoins.

Auteur : boosterlink

Tests antigéniques devant les discothèques...qui paie quoi ?

Monday 2 August 2021 par Brigitte Femenia

PRISE EN CHARGE DES TESTS ANTIGENIQUES DANS LE CADRE DES OPERATIONS DE DEPISTAGE

Suite à la parution de l’arrêté du 27 juillet 2021 modifiant l'arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire, les modalités de prise en charge des tests antigéniques (TAG) évoluent.

 

En effet, les tests antigéniques réalisés dans le cadre d'opérations de dépistage individuel à l’entrée des lieux et évènements soumis aux mesures du « pass sanitaire » (liste des lieux et évènements concernés sont mentionnés au II de l'article 47-1 du décret n° 2021-699 du 1er juin 2021) sont désormais pris en charge par l’Assurance Maladie (auparavant la prise en charge était réservée aux seules discothèques).

Les organisateurs d’événements culturels / sportifs / festifs, ainsi que les gérants d’établissements soumis au pass-sanitaire peuvent proposer une offre de dépistage à l’entrée de leurs établissements ou de l’évènement. Dans ce cas, la déclaration, l’autorisation d’occupation du domaine public ainsi que l’installation du barnum sont à leur charge, et il leur revient de se mettre en lien avec des professionnels de santé habilités à organiser des opérations de dépistage par TAG.  Les tests et actes de réalisation des tests antigéniques sont pris en charge par l’Assurance Maladie, et remboursés aux professionnels de santé (et non aux sociétés tierces proposant des prestations de service avec lesquelles les organisateurs / gérants auraient pu passer convention).

 

Nous vous rappelons enfin que les dépistages réalisés sur des personnes étrangères et non résidantes en France, ne sont plus pris en charge par l’Assurance Maladie, sauf sur présentation d’une prescription médicale ou d’une attestation d’identification comme cas contact.

 

Pour en savoir plus sur les opérations de dépistage « hors les murs » (déclaration auprès de l’ARS, conditions de réalisation et de prise en charge, professionnels concernés et déclaration sur le SI : communiqué de l’ARS PACA), un document spécifique a été rédigé par l’Agence Régionale de Santé. Pour visualiser le document,cliquez ici.

Source : assurance-maladie.fr

Auteur : AMELI

Re certification des compétences , c'est officiel !

Thursday 22 July 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Le ministre des solidarités et de la santé a présenté une ordonnance relative à la certification périodique de certains professionnels de santé.

L’article 5 de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance toute mesure relevant du domaine de la loi afin, d’une part, de créer une procédure de certification indépendante de tout lien d’intérêt permettant, à échéances régulières au cours de la vie professionnelle, de garantir le maintien des compétences, la qualité des pratiques professionnelles, l’actualisation et le niveau des connaissances, et, d’autre part, de déterminer les professionnels concernés par cette procédure de certification, les conditions de sa mise en oeuvre et de son contrôle, les organismes qui en sont chargés, les conséquences de la méconnaissance de cette procédure ou de l’échec à celle-ci, ainsi que les voies de recours ouvertes à l’encontre de ces conséquences.

L’ordonnance détermine les principes structurants applicables à la certification périodique, dont les modalités d’application seront largement définies par voie réglementaire après concertation avec l’ensemble des parties prenantes.

Elle complète le titre II du livre préliminaire de la quatrième partie du code de la santé publique consacré au « Développement professionnel continu ». Un chapitre II relatif à la certification périodique des professionnels de santé est ainsi ajouté :

  • il définit les objectifs de la certification périodique, le champ des actions qui participent à celle-ci (actualisation des connaissances et des compétences, amélioration de la qualité des pratiques professionnelles et de la relation avec le patient, prise en compte de la santé individuelle du praticien), la périodicité de l’obligation (tous les six ans), ainsi que les sept professions qui sont assujetties à l’obligation de certification (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues) ;
  • il crée un Conseil national de la certification périodique chargé de définir la stratégie, la promotion, le déploiement ainsi que les orientations scientifiques de la certification périodique ;
  • il prévoit que les actions de certification sont librement choisies par le professionnel de santé, le cas échéant en lien avec son employeur, parmi une liste figurant dans un référentiel national de certification périodique ;
  • les référentiels sont élaborés par les conseils nationaux professionnels, sur la base d’une méthode arrêtée par le ministre chargé de la santé sur proposition de la Haute Autorité de santé et après avis du Conseil national de la certification périodique. Ces référentiels sont approuvés par arrêté du ministre chargé de la santé, qui peut saisir au préalable pour avis la Haute Autorité de santé ;
  • il confie le contrôle du respect de l’obligation de certification périodique aux ordres professionnels ;
  • il instaure, au bénéfice de chaque professionnel, des comptes individuels qui retracent les actions de certification périodique suivies. Il prévoit que ces comptes seront gérés par une autorité administrative qui sera désignée par voie réglementaire.
  • L’ordonnance modifie également les prérogatives des chambres disciplinaires des ordres des professions de santé dans le cadre de leur mission de contrôle du respect de l’obligation de certification périodique, et de la Haute Autorité de santé qui participera au processus d’élaboration des référentiels de certification.

Enfin, l’ordonnance détermine les conditions d’entrée en vigueur de la nouvelle procédure en différenciant la situation des professionnels de santé en exercice avant ou après le 1er janvier 2023.

"Tous ces professionnels, y compris ceux qui sont déjà diplômés, devront se soumettre à cette obligation. Une seule dérogation accordée à ceux qui sont déjà entrés dans la carrière : ils auront 9 ans pour réaliser leur premier programme de certification contre 6 pour ceux qui seront diplômés à partir du 1er janvier 2023."

"Chaque profession se verra déterminer une liste d’actions valables pour la recertification qui constituera le « référentiel de certification périodique »."

" le fait pour un professionnel de santé de ne pas satisfaire à cette obligation constituera une faute susceptible d'entraîner une sanction disciplinaire prononcée après une éventuelle « suspension temporaire d'exercice pour insuffisance professionnelle ». Une sanction qui pourra aller jusqu’à une suspension définitive d’exercice pour les professionnels les plus récalcitrants."

"Prochaine étape : la publication des décrets mentionnés dans l’ordonnance, le détail des obligations qui incomberont aux organismes formateurs et la définition de la place d’instance déjà existante comme l’agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC)."

Les obligations comptables des IDEL

Sunday 18 July 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Comme tout professionnel à son compte, les IDEL ont des obligations comptables, qu’ils ou elles exercent en libéral (en leur nom) ou en société. Quelles sont-elles ? Diffèrent-elles d’une forme juridique à une autre ? Réponse dans cet article dédié à la comptabilité des infirmières et infirmiers libéraux.

Il existe plusieurs formes juridiques pour les IDEL, que nous pouvons regrouper en deux catégories : les entreprises individuelles et les sociétés.


 

Obligations comptables en entreprise individuelle pour les IDEL

Forme juridique privilégiée par les IDEL pratiquant individuellement leur métier, l’entreprise individuelle peut être soumise à deux régimes bien différents : le régime micro-BNC ou celui de la déclaration contrôlée.

Le régime micro-BNC

Ce régime simplifié réservé aux professionnels ne dépassant pas 72 600 € d’honoraires par an permet de bénéficier d’obligations comptables et fiscales bien moins lourdes que toutes les autres formes d’entreprise. Il vous suffira ici de tenir un livre des recettes et de renseigner votre résultat fiscal sur votre déclaration de revenus (annexe 2042-C-Pro), l’administration faisant le calcul automatiquement.

Attention : contrairement aux régimes et formes juridiques suivants, vous ne pouvez pas déduire vos dépenses en charge dans ce régime. A la place un abattement forfaitaire de 34% est appliqué à votre chiffre d’affaires. Votre bénéfice imposable est donc de 66% de votre CA.

Le régime de la déclaration contrôlée

Destiné aux entreprises ayant de plus forts revenus ou en ayant fait le choix, le régime de la déclaration contrôlée est plus contraignant, mais il a aussi ses avantages. En effet, sous ce régime vous pourrez déduire vos dépenses réelles en charge, ce qui viendra réduire votre bénéfice imposable.

Cependant comme avec tout grand pouvoir vient des responsabilités, vous aurez celle de pratiquer une comptabilité de trésorerie (qui comptabilise les entrées et sorties d’argent de votre compte en banque) et d’établir deux livres extra-comptables que sont le livre journal ainsi que le registre des immobilisations.

Vous devrez transmettre chaque année une liasse fiscale 2035 et ses annexes, et remplir la 2042-C-PRO également.

Note : L’entreprise individuelle, contrairement à la société, engage généralement le patrimoine personnel du professionnel, mais une option à responsabilité limitée est possible.


 

Obligations comptables en société pour les IDEL

Le professionnel libéral souhaitant se lancer en société (seul, car c’est possible, ou en groupe) devra constituer une Société d’Exercice Libéral ou SEL. De nombreuses formes de SEL existent, de la SELARL à la SELAS, équivalents des SARL et SAS, en passant par la SELFA. Pour en savoir plus sur les différents types de SEL, consultez le site service-public.fr.

Les sociétés sont tenues à une comptabilité d’engagement, c’est-à-dire qu’outre les entrées et sorties d’argent sur votre compte vous devrez enregistrer vos créances ainsi que vos dettes. En plus du livre journal, vous devrez également tenir un grand livre. Enfin, le bilan, le compte de résultat et ses annexes sont obligatoires et ils devront être déposés au greffe de votre tribunal de commerce.

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Comment avoir des jambes sans poil et en bonne santé toute l'année ?

Wednesday 14 July 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Nos poils ne sont pas que des accessoires : ils nous protègent contre la chaleur, le froid et les ultraviolets. Si leur présence nous protège discrètement au quotidien, avoir des jambes poilues peut très vite limiter notre garde-robe. Voici pour vous une sélection des meilleures solutions pour enfin pouvoir exposer vos magnifiques jambes sans des poils.

L’épilation au laser

Le laser est aujourd’hui considéré comme la méthode pour une épilation définitive. Armé d’un faisceau de lumière, un professionnel va cibler et calciner vos poils et leurs bulbes les uns après les autres. Cette méthode requiert généralement plusieurs séances pour obtenir un résultat parfait, mais a le mérite d’être définitive. Son prix relativement élevé est justifié par son efficacité, sa rapidité et la largeur des surfaces que vous pouvez épiler par comparaison avec les autres méthodes d’épilation. Une épilation laser des jambes loin d’être un processus long et ardu peut être accomplie en un temps record et avec une précision qu’un rasoir n’atteindra jamais.

Une épilation au laser reste toutefois une procédure dangereuse qu’il est déconseillé de reproduire chez vous. En effet, le laser brûle les poils. S’en servir maladroitement pourrait entraîner des résultats catastrophiques. L’épilation au laser reste un processus douloureux, et plus que du courage ce serait de l’imprudence que d’essayer de réaliser cette opération sur soi-même.

Les résultats d’une épilation au laser sont beaucoup plus prononcés sur les peaux claires aux poils foncés.

 

L’électrolyse

L’électrolyse est une des méthodes les plus radicales en matière d’épilation. Elle consiste à appliquer un choc électrique à la racine des poils, l’un après l’autre, à l’aide d’une aiguille. Cette méthode est permanente. Les poils éliminés par électrolyse ne repoussent plus jamais, vous pouvez les oublier. L’électrolyse requiert plusieurs séances afin d’exterminer l’intégralité des poils de la zone visée. Contrairement au laser qui affiche des préférences pour certains types, l’électrolyse s’applique sur tous les types de poils et de peaux. 

Elle est toutefois déconseillée pour le traitement de larges surfaces : l’électrolyse est un traitement extrêmement long. Un traitement complet peut prendre jusqu’à deux ans. En outre, l’électrolyse est coûteuse et douloureuse. Une erreur de manipulation peut laisser des traces sur votre peau déjà fragilisée. Le traitement peut engendrer des complications pour les diabétiques et les cardiaques, et laisse la peau dans un état de photosensibilité pendant un moment. 

En somme, l’électrolyse est un traitement plein de potentielles complications dont le seul véritable atout est le caractère permanent.

Le rasoir

Le rasoir est un instrument très commun et utilisé parfois quotidiennement pour l’épilation. Plus souvent employé par les hommes qui le considèrent comme un symbole de passage à l’âge adulte, il est pourtant un outil particulièrement apprécié des femmes. Le rasoir est en effet très employé par les femmes pour l’épilation de leurs jambes. C’est l’une des rares méthodes d’épilation qui soit véritablement indolore. Acheter un rasoir ne coûte quasiment rien en face du prix d’une épilation à la cire ou au laser et le rasoir peut être utilisé plusieurs fois selon le modèle choisi. Un rasoir est léger, portable, facile à manier et ne nécessite que quelques précautions. Le rasage est très rapide et efficace. De plus, il n’est pas nécessaire d’attendre la repousse des poils pour recommencer.

C’est toutefois la repousse qui constitue un des problèmes majeurs du rasage. Les poils repoussent très vite, généralement dans les jours qui suivent le rasage. Il est alors nécessaire de recommencer pour maintenir le résultat. Le procédé n’est certes pas douloureux, mais le rasoir peut irriter les peaux sensibles et causer des coupures en cas de mauvaise manipulation.

Deux types de rasoirs sont disponibles sur le marché :

  • le rasoir traditionnel, doté d’un manche et de lames fines et aiguisées ;
  • le rasoir électrique, plus sécurisé que l’autre et très efficace sur les mollets.

 

Les épilateurs électriques

Les épilateurs sont de petits appareils à l’apparence semblable au rasoir électrique. À la différence du rasoir, ils arrachent le poil plutôt que de le couper. Ils sont principalement utilisés pour l’épilation des jambes. L’épilateur a une longue durée de vie. Vous pourrez alors profiter de votre achat sur une longue période. L’épilateur affaiblit le poil à chaque utilisation, ce qui rend vos séances suivantes beaucoup plus aisées.

Il faut prendre conscience qu’arracher vos poils de la sorte, quoi qu’on en dise, reste particulièrement douloureux. Le poil peut également être coupé plutôt que d’être arraché, ce qui nous ramène au même résultat qu’un rasoir et à une repousse plus rapide par endroits. Il est déconseillé de vous servir d’un épilateur sur les zones les plus sensibles de votre peau.

L’épilation à la cire

La cire est l’une des plus vieilles méthodes d’épilation. Très recommandée pour éliminer les poils sur les jambes, elle peut être appliquée par vous-même à domicile ou par un professionnel si vous désirez la perfection. L’épilation à la cire est généralement réalisée de deux manières :

  • avec des bandes de cire froides, idéales pour les peaux sensibles ;
  • sans bande, avec de la cire chauffée et étalée sur la zone à épiler.

Les bandes de cire sont particulièrement recommandées lorsque vous vous épilez vous-même à la maison. Elles permettent d’éviter les erreurs dues à une mauvaise application de la cire. L’utilisation de la cire permet d’arracher le poil jusqu’à la racine et vous garantit au moins un mois, voire plus avant la repousse. De plus, le poil est affaibli par les épilations successives et chaque nouvelle épilation devient moins douloureuse et plus rapide que les précédentes. La cire adoucit la peau et peut être appliquée sur toutes les zones du corps. Si vous avez des doutes sur la façon d’appliquer la cire ou que vous hésitez à retirer vous-même la bande, vous rendre dans un institut spécialisé serait tout indiqué. Attention, s’exposer au soleil après une épilation pourrait laisser des tâches sombres sur votre peau récemment découverte.

Les crèmes dépilatoires

Les crèmes dépilatoires sont des produits de pharmacie utilisés pour une épilation chimique. Ces crèmes sont réalisées à partir de produits qui dissolvent le poil après un contact prolongé. Elles peuvent être utilisées sur toutes les parties du corps et permettent alors l’épilation de zones normalement inaccessibles ou risquées pour d’autres méthodes d’épilation. Elles sont très recommandées pour ceux qui ont la peau sensible (certaines formules sont d’ailleurs réalisées expressément pour les peaux très sensibles). Les crèmes dépilatoires adoucissent la peau et affectent le poil même sous la peau. De plus, il s’agit d’une méthode indolore et simple d’utilisation qui n’a rien à envier à votre rasoir.

S’il est par contre un inconvénient à l’usage des crèmes dépilatoires, ce serait l’odeur particulièrement désagréable qu’elles dégagent. En outre, la crème dépilatoire n’affecte pas le bulbe. La repousse, quoique plus longue qu’avec un rasoir reste alors assez rapide. Il faut en général compter une semaine avant la repousse des poils. Il peut également arriver que ces crèmes causent des réactions allergiques sur certaines personnes ou que leur utilisation donne lieu à l’apparition de rougeurs. Les crèmes dépilatoires affaiblissent la peau. Il est donc fortement déconseillé de s’exposer au soleil immédiatement après une utilisation de ces produits.

Les bons gestes pour une épilation réussie

Afin de réussir votre épilation, il existe un certain nombre de précautions que vous vous devez de prendre avant et après l’opération.

Avant l’épilation

Pour commencer, retenez que s’épiler juste après une douche est une erreur. Après une douche, la peau est gorgée d’eau, ce qui augmente sa sensibilité et rendra votre épilation beaucoup plus douloureuse. Pour une épilation réussie, il est fortement conseillé de faire au préalable un gommage de la zone à épiler. Le gommage ne vous demande pas beaucoup d’efforts. Il va éliminer les cellules mortes de la peau et prévenir la pousse de poils incarnés. Il est généralement déconseillé de s’épiler en été, en particulier lorsque vous optez pour une épilation laser des jambes. Le cas échéant, il est préférable de ne pas vous exposer au soleil pendant au moins deux semaines. L’emploi quotidien d’un lait pour le corps permet de garder votre peau hydratée et favorise l’épilation.

Après l’épilation

Après une épilation, il est recommandé de ne pas vous exposer immédiatement au soleil. En effet, toutes les méthodes d’épilation ont tendance à fragiliser votre peau pendant une courte période. L’emploi de crème solaire et de lait corporel est expressément recommandé pour prévenir l’apparition de taches. Évitez autant que possible de vous servir d’eau ou d’alcool pour éliminer les résidus de cire après votre épilation et vous pourrez très bientôt afficher vos sublimes jambes sur les plages ou à la piscine.