Actualités pour les infirmières libérales

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Comment détoxifier facilement et naturellement l’organisme ?

Thursday 3 June 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Comment détoxifier facilement et naturellement l’organisme ?

L’organisme contient une quantité énorme de toxines et de déchets. Heureusement, ces derniers sont naturellement évacués par les sécrétions naturelles telles que les urines et la sueur. Cependant, vous pouvez donner un coup de pouce à votre organisme en optant pour des méthodes de détoxification. Voici comment détoxifier facilement et naturellement votre organisme.

Utilisez les bonnes tisanes

La nature est dotée de plusieurs plantes aux vertus aussi surprenantes qu’utiles. Afin de détoxifier naturellement votre organisme, utiliser certaines de ces plantes est un choix judicieux. Si vous vous demandez « Quelles plantes pour nettoyer son organisme ? », sachez que vous pouvez commencer par l’aloe vera. Cette plante aux vertus détoxifiantes est extrêmement efficace pour vous aider à éliminer le surplus de toxines.

Vous trouverez aussi sur le marché des tisanes aussi efficaces que naturelles. Il y a par exemple la Tisane détoxifiante bio Body clean. Il s’agit d’un condensé de diverses plantes comme la verveine, le moringa, la betterave, etc. Ces dernières sont connues pour leurs taux élevés de flavonoïdes, de vitamines et de minéraux. Cela fait de cette infusion un allié de taille pour renforcer votre système immunitaire et éliminer les déchets plus efficacement.

Consommez des jus verts

Il existe une multitude de fruits et légumes qui présentent des propriétés détoxifiantes impressionnantes. L’une des meilleures manières de profiter de celles-ci est en l’occurrence l’extraction de leur jus, dit vert. Les jus verts représentent d’excellentes options pour votre cure détox.

Cela s’explique par le fait qu’ils augmentent les apports en minéraux dans votre organisme. Ils sont aussi très riches en fibres (ils régulent le transit intestinal) et en vitamines. Dans la catégorie des jus verts, vous avez le jus de basilic au concombre ou encore le jus de chou kale. Les jus verts sont sans danger et surtout faciles à préparer.

Buvez beaucoup d’eau

Augmenter votre consommation en eau est aussi très efficace pour détoxifier votre organisme. En effet, bien vous hydrater stimule vos reins qui augmentent la production d’urine. Celle-ci s’évacue avec les toxines en trop. Ainsi, il est important que vous buviez autant d’eau que nécessaire.

Pour vous aider, vous pouvez définir un intervalle de temps au bout duquel vous apporterez une quantité donnée d’eau à votre organisme. Un adulte doit boire entre 2 et 3 litres d’eau par jour afin de garder son corps hydraté au mieux. Cela équivaut à environ 16 verres d’eau en une journée.

Pour bien fonctionner, l’organisme a besoin d’éliminer efficacement ses toxines. Vous pouvez l’y aider en prenant soin de le détoxifier par moments grâce à ces quelques astuces.

Auteur : Emmanuel Higel

SIDA : LE MÉDICAMENT PRÉVENTIF PREP DISPONIBLE CHEZ LES MÉDECINS GÉNÉRALISTES

Wednesday 2 June 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Dès le mardi 1er juin 2021, le médicament préventif du Sida, la Prep sera disponible chez le médecin généraliste. Cette mesure répond aux demandes des hospitaliers et associations qui souhaitaient que le médicament soit plus accessible.

La Prep disponible chez le médecin généraliste

Dès ce mardi 1er juin 2021, le médicament préventif du virus du Sida, la prophylaxie pré-exposition plus connu sous le nom de Prep, sera disponible chez les médecins généralistes. Si la date peut sembler lambda, elle est au contraire hautement symbolique puisque le 1er juin est la date du début du mois de la fierté. Historiquement, les personnes homosexuelles étaient les plus touchées par le Sida qui avait longtemps été considéré comme la maladie des homosexuels.

Si le médicament est déjà accessible depuis une dizaine d'années, il l'était seulement sur ordonnance hospitalière, ce qui en restreignait l'accessibilité. Le Dr Cédric Arvieux, infectiologue au CHU de Rennes et spécialiste du VIH, expliquait à Ouest France : « La difficulté était que ça limitait l'accès à la Prep pour un certain nombre de personnes. Donc les hospitaliers mais aussi les associations de patients, depuis 2016, ont milité pour que ce traitement préventif puisse être plus largement disponible ».

Disponible en pharmacie sur ordonnance

Des demandes qui seront enfin entendues puisqu'à partir du mardi 1er juin 2021 : « Il suffira de se rendre chez son médecin généraliste qui pourra le prescrire sur ordonnance. Il existe aujourd'hui de nombreux génériques de ce médicament qui sont intégralement pris en charge par l'Assurance maladie ».

La Prep a pour but de réduire les risques d'infection au Sida. La Prep est un médicament préventif qui, quand il est pris dans le strict respect de la posologie, est efficace à 100%. Il permet ainsi d'éviter la contamination au virus du Sida quand on est en contact avec ce dernier.

Source : www.economiematin.fr

Auteur : QUITTERIE DESJOBERT

Cannabis thérapeutique : l’autorisation d’expérimentation est désormais officielle en France

Friday 28 May 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Longtemps tenu éloigné des protocoles thérapeutiques en France, le cannabis à usage médical fait l’objet depuis quelques jours d’une autorisation d’expérimentation dans l'hexagone. Périmètre d’expérimentation, usage pharmaceutique et projections sur l’avenir : un point complet sur le cannabis thérapeutique en France.

La France rattrappe son retard

En autorisant officiellement l’expérimentation du cannabis thérapeutique, la France rejoint une trentaine de pays dans le monde dans lesquels il est déjà possible de se faire prescrire des traitements médicaux à base de cannabis. Si cette première étape ne consiste pour le moment qu’en un test “grandeur nature”, elle constitue néanmoins un réel espoir pour de nombreux malades qui réclamaient, en vain, l’évolution de la réglementation française en la matière, depuis plusieurs années.

Autorisée par l’Assemblée nationale en 2019, puis retardée pour cause de crise du Covid, cette première expérimentation est mise en place depuis le printemps 2021, auprès de 3000 patients. Elle fait l’objet du décret n° 2020-1230 paru le 7 octobre 2020, qui en précise les détails.

En inscrivant cette expérimentation dans un processus légal et réglementaire, la France prend donc le sillage de nombreux pays ayant franchi ce cap au cours des dernières années. Les Pays-Bas, précurseurs européens en la matière (le cannabis thérapeutique y est autorisé depuis 2003), ont en effet ouvert la voie à de nombreux autres pays du continent : Italie, Norvège, République Tchèque, Angleterre, Allemagne... Ailleurs dans le monde, le cannabis à usage médical progresse également, des Etats-Unis (où son utilisation est légale depuis 1996 en Californie) à l’Israël, en passant par le Canada ou encore le Chili, l’Australie ou la Nouvelle Zélande. Ces derniers mois, les chinois ont également accéléré leur réflexion sur le sujet, en autorisant notamment la culture de cannabis à visée thérapeutique sur leur territoire, de manière réglementée.

Les détails du décret paru en Octobre 2020

Depuis le 9 octobre dernier et la parution du décret cité plus haut, les choses se précisent en France. Ainsi, et selon les autorités, l’expérimentation de l’usage thérapeutique du cannabis s'opérera prochainement “dans un cadre contrôlé et limité auprès de patients souffrant de maladies graves”.

Les pathologies entrant dans le périmètre de l’expérimentation

Comme le détaille le décret, l'expérimentation française de l’usage thérapeutique du cannabis est prévue pour une durée de 2 ans, et concernera uniquement certains situations clinique ou indications thérapeutiques précises, parmi lesquelles :

  • les pathologies du système nerveux central, incluant notamment les douleurs musculaires liées à la sclérose en plaques ;

  • les douleurs neuropathiques sans réponse de la part de la médecine traditionnelle ;

  • certaines formes d'épilepsie résistantes aux traitement traditionnels prescrits ;

  • certains symptômes rencontrés par les malades du cancer ;

  • les cas palliatifs, pour les patients en fin de vie.

Un usage pharmaceutique encadré

Par ailleurs, les usages liés à cette expérimentation ont également été détaillés. Si les produits prescrits auront la particularité de contenir du delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) et du cannabidiol (CBD), leur méthode de consommation est très stricte :

  • un usage sous forme orale grâce à des capsules et solutions solubilisées dans une matrice huileuse contenant du THC et du CBD ;

  • un usage par inhalation sous forme de vaporisation telle que des sommités fleuries séchées ou des granulés, contenant du THC et du CBD.

Au total, ce sont 3000 patients français qui vont pouvoir bénéficier de cette première phase expérimentale. Répartis par groupes en fonction des indications

thérapeutiques pour lesquelles l'usage médical du cannabis est autorisé, l’ensemble de ces patients se verra rappeler les précautions particulières d'utilisation de ces médicaments, les effets indésirables éventuels et les contre-indications à connaître.

Tous les traitements prescrits (par des médecins volontaires et formés, en collaboration avec des pharmaciens également volontaires et formés) seront fournis gratuitement au panel de patients participant à l’expérimentation. On notera par ailleurs que l’ensemble de cette première phase sera supervisé par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

L’engouement pour le CBD en France

Cette expérimentation s’inscrit dans un contexte particulier en France. En effet, si le tétrahydrocannabinol (THC) est officiellement prohibé par la loi française, le cannabidiol (CBD) bénéficie jusqu’ici d’un flou juridique dans lequel se sont engouffrés des commerces d’un nouveau genre ces dernières années. Ainsi, de nombreux points de vente proposent désormais des produits à base de CBD, et pourtant dépourvus de THC : fleurs de cannabis, huile de CBD, produits alimentaires, tisanes, e-liquides… Depuis quelques mois, certaines enseignes proposent même la livraison de CBD dans un contexte marqué par des prises de position récentes de l’Union européenne en faveur de la vente libre de ces produits.

Prisés pour leurs propriétés thérapeutiques, ces produits sont notamment utilisés dans le cadre de douleurs chroniques liées à différentes pathologies : arthrose, fibromyalgie, insomnie… Les partisans du CBD mettent également en valeur ses atouts pour lutter contre l’anxiété ou la dépression. Si certains de ces bienfaits ont pu être étudiés et documentés dans des pays autres que la France, l’absence de réglementation claire dans l’hexagone pousse certains spécialistes à la méfiance, au titre du principe de précaution.

Le cannabis peut en effet avoir des effets indésirables qui, eux aussi, ont pu être documentés. C’est par exemple le cas pour les personnes souffrant de candidose, une infection liée à une levure nommée candida albicans, présente chez chacun d’entre nous. Ainsi, selon une étude menée par la California State Polytechnic University, le cannabis est susceptible d’amoindrir la réponse immunitaire du corps humain face à une menace liée au candida albicans. Mais au-delà de ces exemples médicaux précis, c’est surtout la consommation récréative du CBD qui pose problème aux autorités. À l’heure de débats ne cessant de prendre de l’ampleur sur l’opportunité de légaliser le cannabis récréatif, le succès du CBD en France prouve néanmoins qu’il existe une forte attente autour de cette plante millénaire, en termes de réponses thérapeutiques et de bien-être en général.

Avec le développement des enseignes commercialisant des produits à base de CBD, l’assouplissement réglementaire au niveau de la détention de cannabis et enfin cette première expérimentation de l’usage thérapeutique du cannabis, il semble que la France soit bel et bien entrée dans une nouvelle ère. Il restera désormais aux pouvoirs publics à rendre ces différentes dispositions plus lisibles, dans un souci de cohérence et de sensibilisation du plus grand nombre.


 

Auteur : Emmanuel Higel

UN NOUVEAU VACCIN POUR SOIGNER L'ASTHME

Friday 21 May 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Des chercheurs français ont mis au point un nouveau vaccin permettant de soigner l’asthme allergique. Il réduirait la sévérité des symptômes de la maladie et améliorerait de manière significative la qualité de vie des patients. 

Un vaccin contre l’asthme pour éviter les traitements lourds

En ce moment, on parle beaucoup du vaccin contre le Covid-19. Mais il ne faudrait pas oublier ceux pour qui la recherche continue d’avancer. Des chercheurs de l’Inserm, de l’Institut Pasteur et l’entreprise NEOVACS viennent de mettre au point un vaccin contre l’asthme allergique. Efficace chez les souris, il devrait bientôt être testé sur l’homme.

Jusqu’à présent, pour soigner l’asthme, il fallait inhaler des corticoïdes. Pour les formes sévères, ce traitement n’est pas suffisant et il faut envisager un autre traitement « par anticorps monoclonaux thérapeutiques ciblant justement les IgE où les voies IL-4 et IL-13, qui sont très onéreux et contraignent les patients à effectuer des injections pendant des années, voire tout au long de leur vie », détaille un communiqué de l’Inserm.

Produire des anticorps grâce au vaccin contre l’asthme

Avec ce nouveau vaccin, le patient pourrait produire des anticorps qui seraient présents plusieurs mois après l’injection. Chez les souris, « six semaines après la première injection du vaccin conjugué, 90% des souris présentaient des forts taux d’anticorps. Plus d’un an après la primo-immunisation, 60% d’entre elles avaient encore des anticorps capables de neutraliser l’activité de l’IL-4 et l’IL-13 », responsables de l’asthme. Autre effet positif de ce vaccin, il serait « capable de fortement diminuer les taux d’IgE, l’éosinophilie, la production de mucus et l’hyperréactivité des voies respiratoires dans un modèle d’asthme allergique aux acariens ».

Ce nouveau vaccin est un véritable espoir pour les 340 millions de personnes dans le monde qui souffrent d’asthme, une maladie chronique qui se caractérise par une inflammation des bronches et une gêne respiratoire provoquée par l’inhalation d’allergènes, principalement des acariens.

Source : www.economiematin.fr

Auteur : Perrine de Robien