Actualités pour les infirmières libérales

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Quand l’ONI analyse les « fraudes » et autres indus de la profession infirmière…

Sunday 21 March 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Régulièrement, des infirmières libérales font la une de l’actualité, et le plus souvent, il s’agit de mettre en avant des procédures en réclamation d’indus ou encore des suspicions de fraudes. C’est contre ce phénomène que veut lutter une commission de l’Assemblée Nationale, qui avait invité l’Ordre National des Infirmiers à s’exprimer sur le sujet.

 

L’Ordre National des Infirmiers, un ordre professionnel légitime ?

Le mercredi 22 juillet 2020, la commission d’enquête relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales de l’Assemblée Nationale organisait une table ronde réunissant les représentants de différents ordres professionnels, dont M. Patrick Chamboredon, président de l’Ordre National des Infirmiers (ONI). Il s’agissait de s’interroger sur l’origine des fraudes mais aussi des procédures en indus, afin d’identifier les problématiques à solutionner et les situations plus complexes.

Le président de l’ONI a expliqué que le manque de moyens pouvait expliquer qu’il ne disposait pas d’état détaillé de ces fraudes. Il souligne aussi que bien que l’inscription à l’ONI soit obligatoire pour exercer en tant qu’infirmière libérale, 10 % de la profession ne l’est pas, rendant difficile le contrôle de leur activité. Enfin M Chamboredon souligne que cette situation (la non-inscription à l’Ordre) pourrait se dégrader dans les années à venir. « La loi relative à l’organisation et à la transformation du système de santé, dite OTSS, en permettant l’exercice mixte, salarié et libéral, amplifiera le problème, la moitié seulement des quelque 700 000 infirmiers hospitaliers étant inscrits au tableau de l’Ordre. » Pourquoi les infirmières libérales et hospitalières ne s’inscrivent pas à l’ordre ? Sans répondre à la question, le président de l’ONI reconnait que cela pose de nombreux problèmes.

Pourquoi les infirmières libérales se rendent-elles coupables d’indus ?

Pour le président de l’ordre, « Surfacturations et actes indus concernent aussi certains infirmiers. La nomenclature, pour ce qui concerne les infirmiers, est également dépassée. ». Il regrette la politique en la matière, soulignant qu’il vaudrait mieux « prévenir que réprimer ». Cependant, il déplore l’absence de relation entres les représentations régionales de l’ordre et la CPAM. Pour lui, c’est un triste constat, contre lequel il faut rapidement trouver une solution, puisque cette absence de contacts ne permettent pas à l’ordre de connaitre les faits reprochés aux infirmières et infirmiers libéraux. Pour M Chamboredon, « De meilleures relations rendraient plus efficace la lutte contre la fraude, grâce à la prévention. »

 

D’un autre côté il dénonce que la lutte contre la fraude soit ramenée à une « simple politique du chiffre ». Il regrette le manque de procédure personnalisée, notamment lorsque l’Assurance Maladie fixe un plafond de chiffre d’affaires annuel , sans tenir compte des spécificités de certaines infirmières libérales (prise en charge de populations particulières, travail de nuit, …).

L’ONI pour une plus grande concertation avec l’Assurance Maladie

Enfin, l’ONI dénonce les méthodes employées par l’Assurance Maladie, lorsqu’il s’agit de mener une procédure en réclamation d’indus auprès des infirmières libérales. Comment justifier visiter des octogénaires, deux à trois ans après les soins prodigués par l’infirmière libérale ? M Chamboredon a donc misé une grande partie de ses propos sur un manque de dialogue entre la profession et les autorités sanitaires. D’autre part, il s’indigne que « la CNAM a indiqué qu’elle ne déconventionnerait pas les infirmiers libéraux qui ne sont pas inscrits à l’ordre ». Pour lui cette prise de position est intolérable remettant en cause la gestion des fonds publics, la garantie de la qualité de l’offre de soins mais aussi des questions plus concrètes encore, comme la problématique des assurances professionnelles, qui ne peuvent être contractées en raison de cette non-inscription.

Et pour lutter contre les fraudes et les indus, le président de l’ONI insiste sur la nécessité d’agir à tous les niveaux, en créant une relation durable entre l’ordre et les autorités sanitaires. « Peut-être la situation insatisfaisante actuelle tient-elle à ce qu’il n’y a de paramédicaux ni dans les agences régionales de santé ni au sein des CPAM. »

Source : www.albus.fr

Auteur : Pénélope

Pourquoi devenir infirmière libérale est de plus en plus attrayant ?

Sunday 21 March 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Une simple étude de la démographie de la profession infirmière souligne, que de plus en plus de candidates osent franchir le cap en devenant infirmières libérales. Cette évolution est constante depuis des années, posant une question essentielle : pourquoi choisir de devenir infirmière libérale ?

Devenir infirmière libérale, une authentique vocation ou une réelle opportunité ?

 

La profession infirmière reste souvent présentée comme une vocation. Qu’en est-il s’agissant des infirmières et infirmiers libéraux ? En pratique, la mission des infirmières libérales reste comparable à celle de leurs consœurs et confrères hospitaliers, même si soigner les patientes et patients à domicile se distingue de l’activité hospitalière. En dehors des spécificités de l’exercice libéral de l’art infirmier, l’IDEL fait aussi le choix de l’indépendance et de l’autonomie, impliquant de nombreuses contraintes (gestion de son cabinet infirmier, gestion de la facturation et des indus, continuité des soins et repos/congés de l’infirmière libérale, …) et risques (statut d’indépendante, procédure en réclamation d’indus, ….).

Et devenir infirmière libérale suppose aussi d’avoir acquis une expérience professionnelle significative, une des conditions pour pouvoir créer son cabinet infirmier ou rejoindre un cabinet existant. Il n’est donc pas étonnant, dans ces conditions, que la moyenne d’âge des infirmières et infirmiers libéraux, calculée par la Dress à 45,1 ans en 2019, soit plus élevée que pour l’ensemble de la profession. En revanche, force est de constater que devenir infirmière libérale attire de plus en plus de candidates et de candidats depuis de nombreuses années.

Infirmière libérale, une attractivité de plus en plus forte 

Ainsi, on comptabilisait en 2000, 57.493 infirmières et infirmiers libéraux, qui représentaient alors 14.46 % de l’ensemble de la profession (397.506 infirmières et infirmiers). 20 ans plus tard, en 2019, les IDEL(s) étaient au nombre de 131.575, soit 17.68 % des 744.307 infirmières et infirmiers de France.

Entre 2000 et 2019, le nombre d’infirmières libérales a plus que doublé (+128.85 %) alors que la profession dans son ensemble ne progressait que de 87.24 %.

Cette attractivité du statut libéral pour la profession infirmière s’est traduit par la hausse des créations de cabinets infirmiers d’une part mais aussi par un nombre de plus en plus élevé d’IDEL(s) remplaçantes d’autre part. Cette tendance haussière du nombre d’IDEL(s) n’a pas été sans conséquence notamment lors de l’avenant de 2008 à la convention infirmière, lorsqu’il s’est agi de lutter contre les « déserts médicaux » et d’optimiser la répartition de l’offre de soins. En 2011, l’avenant 3 créait même, pour la première fois, un zonage pour l’installation des infirmières et infirmiers libéraux.

Pourquoi décide-t-on de devenir infirmière libérale ?

 

Si la vocation explique une partie des inscriptions en IFSI chaque année, comment peut-on expliquer cette hausse de l’attractivité de l’exercice libéral ? De grandes pistes peuvent être soulignées, même si aucune étude d’envergure n’a été réalisée sur le sujet.

D’un côté, le statut même de l’exercice libéral peut justifier la décision de certaines infirmières et infirmiers de « franchir le pas ». La recherche d’indépendance, de plus d’autonomie ou la quête d’un sens nouveau à son exercice professionnel sont autant de raisons qui peuvent expliquer ces nouvelles vocations de plus en plus nombreuses. Devenir infirmière libérale représente aussi un choix de vie avec des contraintes lourdes et pesantes au quotidien.

D’un autre côté, certains acteurs du domaine médical soulignent que de plus en plus d’infirmières décident de s’installer en libéral, et ce indépendamment de la forme et du statut (Maisons de santé pluriprofessionnelle, création d’un cabinet infirmier, Remplacement puis collaboration, …) pour s’extirper du domaine hospitalier. Ce dernier est en effet souvent décrié à cause des conditions de travail dégradées et à une chronique absence de moyens tant financiers que matériels.

Toujours est-il, qu’en affichant son ambition de renforcer l’attractivité du métier d’infirmière hospitalière, le ministère de la Santé peut, de manière indirecte, remettre en cause cette attractivité dans les années à venir. D’autres problématiques verront alors le jour….

Source : www.albus.fr

Auteur : Penelope

Vaccination Covid, la colère des infirmières libérales : “tous les jours, les patients nous demanden

Friday 12 March 2021 par Brigitte Femenia

Les pharmaciens ont obtenu le droit de vacciner la population contre le Covid-19. On parle des dentistes et des vétérinaires, mais les infirmiers et infirmières sont-ils exclus ? Ils n'ont pas le droit de commander de flacon de vaccin en pharmacie. Leur incompréhension est forte.

Vaccination contre le Covid-19 : les infirmiers en colère

"Les vaccins arrivent et c'est parti dans la tête des gens. Ils ont compris qu'il faut s'y mettre si on veut sortir de tout ça. On parle de 5 millions de doses en avril et comment ils vont faire sans nous ? C'est dingue de monter les uns contre les autres alors qu'on a besoin de tout le monde ! Il n'y a pas que les docteurs, médecins ou pharmaciens qui savent piquer. Les vétérinaires doivent y aller bien sûr ! Ils le font au Canada. Les kinés et les sages-femmes aussi et NOUS !"

Il ne décolère pas, Sébastien Barbier, le président d'Urgences Infirmières 14, l'association des infirmières et infirmiers libéraux du Calvados. Avec les 150 infirmiers et infirmières qu'il représente dans le département, il a organisé les drives de dépistages sur Caen depuis le début de la crise sanitaire. Depuis cet été, ils testent à tour de bras. "Et dans des conditions parfois difficiles. Mais on a foncé parce qu'il n'y a pas le choix. Il faut le faire".

Les drives fonctionnent 6 heures par jour, sauf le dimanche. La Normandie est bien dotée et ce n'est pas le cas partout. Pour un test, ils sont rémunérés à l'acte, quelques euros. "Je peux vous dire que ce n'est pas pour l'argent. C'est clair."

Après cette permanence au drive, ou avant le matin très tôt selon les cas, les infirmiers assurent aussi leur tournée en patientèle. Les journées sont parfois interminables et la vie de famille en a pris un coup. 

Tout cet hiver, dans le froid et le vent au drive de Beaulieu-d'Ornano, on est venu tous les jours. On n'a même pas de toilettes sur place, ni un espace clos et chauffé. J'ai pleuré pour un algéco à la préfecture. Et là, on est balayé d'un revers de main ? Pas de confiance pour nous autoriser à vacciner ? Je peux vous dire que ça fait mal et la colère est grande.

Sébastien Barbier, Urgences infirmières 14

Sorti le 4 mars dernier, le décret du gouvernement ne les autorise pas à vacciner sans "ordonnance". Les infirmiers n'ont donc aucune autonomie et ne peuvent pas commander des flacons en pharmacie comme c'est le cas depuis très longtemps pour la grippe classique.

Les infirmiers et la vaccination contre le Covid-19 : "les patients nous demandent à être vaccinés à domicile"

"On est cantonnés à aller servir dans les centres de vaccination débordés. Mais tous les jours, à domicile, les patients nous demandent à être vaccinés chez eux. Ils ne comprennent pas pourquoi on ne peut pas leur apporter ce service. On est avec des gens souvent âgés, avec des comorbidités et cloués à domiciles. Personne n'est vacciné, c'est dingue de constater ça", explique Sébastien Barbier.

La Haute Autorité de Santé serait en train de regarder le dossier de plus près : depuis une semaine la colère des infirmières remonte jusqu'au ministère. "Qui a fait cette boulette ? On se demande si ça n'est pas juste une histoire de lobbying ! C'est certain qu'on n'est pas beaucoup représenté(e)s à l'Assemblée nationale contrairement aux médecins ou aux pharmaciens."

C'est une goutte d'eau, ceux qui sont vaccinés, jusqu'à maintenant. Le plus gros du travail reste à faire. Comment peuvent-ils se passer de nous ? Ils sont en train de faire de la médecine, mais pas de la santé publique. C'est inimaginable ce qu'on entend chez les gens. Ils ont envie d'être vaccinés, maintenant ! Il faut y aller là, tout de suite et vite. 400 personnes meurent par jour en ce moment, en France !

Sébastien Barbier, Urgences Infirmières 14

Lundi soir, une rencontre a eu lieu avec le Préfet du Calvados pour remonter le mécontentement. "On en fait des réunions, partout et avec tout le monde. Et on se retrouve encore à ce niveau. La colère est grande dans notre profession."

Source : france3-regions.francetvinfo.fr

Auteur : A.Huctin

Vaccin Astrazeneca : la DGS sème le chaos en refusant de livrer les médecins au profit des pharmacie

Thursday 11 March 2021 par Brigitte Femenia

Dans un message diffusé sur le fil DGS Urgent le 7 mars et signé par le Pr SALOMON, on apprend au détour d’une simple annotation que la semaine du 8 mars 2021, les pharmacies devront stopper les livraisons en doses du vaccin d’AstraZeneca aux médecins de ville faute de stocks suffisants. La commande ne sera ouverte cette semaine que pour répondre aux besoins propres des pharmacies qui sont autorisées à vacciner à compter du 15 mars.

Les médecins sont éberlués, Saison 2

C’est un paraphe de 3 lignes diffusé dans une circulaire DGS URGENT qui a mis le feu aux poudres

« À noter que pour la semaine du 8 mars, la commande ne sera ouverte que pour les besoins propres des officines, il ne sera pas possible de prendre des commandes pour les médecins compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca (environ 28 000 flacons disponibles à la commande). » DGS

Après avoir éberlué les médecins au printemps dernier faute de masque FFP2, la DGS innove donc avec une gifle magistrale à l’attention de tous les médecins de ville qui après avoir fait l’objet de toutes les attentions pour les inciter à participer à la campagne de vaccination, devront déprogrammer les rendez-vous qu’ils avaient soigneusement pris avec leurs patients ayant des comorbidités la semaine du 15 mars.

Si la « simple » absence de stock disponible aurait pu à la rigueur être entendue par le corps médical, le fait d’être mis devant le fait accompli, un dimanche à 22 h 30, par une simple annotation au détour d’une circulaire, et au profit des collègues pharmaciens sonne comme une insulte teintée de mépris.

« La réception de cette circulaire a eu l’effet d’une bombe tant les médecins y ont vu l’expression d’un mépris doublée d’une légèreté coupable. La profession médicale, engagée dans la campagne vaccinale n’est pas le faire valoir de la Direction Générale de la Santé. » Tempête l’UFML-S dans un communiqué

« L’UFMLS demande instamment au ministre de la Santé de réagir et de stopper cette décision vécue comme une insulte par la profession, qui va à l’encontre de leurs engagements dans la campagne vaccinale. Rien ne justifie le fléchage du matériel vaccinal vers une profession plutôt qu’une autre à moins que cela trouve sa source dans une pénurie de stocks dissimulée.»

Du côté de la FMF, on ne décolère pas non plus

« De qui se moque-t-on ? Comme pour les masques, les tests et les protections individuelles nous allons devoir gérer la pénurie ! … Ce gouvernement schizophrène ne peut pas à la fois exiger des médecins qu'ils s'impliquent et vaccinent plus, et en même temps leur supprimer l'accès aux vaccins. »

Le summum de la sottise technocratique pour le SML

« Autrement dit, pour céder au caprice des pharmaciens, la DGS décide que les médecins ne pourront pas vacciner la semaine prochaine alors que tous les rendez-vous sont déjà pris ! À aucun moment les syndicats médicaux n’ont été informés de cette décision, y compris lors de la réunion hebdomadaire qui s’est tenue encore ce vendredi avec les équipes du ministère de la Santé. »

Même l’ordre des médecins feint de ne pas y croire et appelle le Ministre Olivier Véran à démentir.

#Vaccination anti-#Covid19 : le message DGS-urgent reçu par les médecins est inacceptable et doit être démenti par le Ministre @olivierveran. Les médecins, moteurs de la campagne vaccinale auprès de la population, doivent être assurés de leur approvisionnement en doses. pic.twitter.com/CQn3V1O49M

— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) March 8, 2021

Les appels à la démission de J. Salomon se multiplient

Mg France rappelle que les médecins généralistes se « sont massivement investis » pour cette campagne en vaccinant non seulement 200 000 personnes en cinq jours au cabinet, mais pour beaucoup en intervenant également les week-ends dans les centres de vaccination libéraux ou hospitaliers.

MG France, qui trouve cette décision « invraisemblable », appelle le Pr Salamon à remettre sa démission. Le SML, la FMF, l’UFML-S, quasiment tous les syndicats de médecins sont unanimes pour réclamer la démission du directeur général de la santé.

Le CSMF prend le ministre Olivier Véran, « grand magicien », pour cible.

« Olivier Véran, ministre de la Santé, plus soucieux d’affichage que d’efficacité sur le terrain, décide d’exclure les médecins de la vaccination la semaine prochaine et d’attribuer les rares flacons de vaccins aux pharmaciens » dénonce le CSMF qui décrit « une décision aberrante, incompréhensible » qui « révolte les médecins » qui se retrouvent ce matin dans l’obligation d’annuler des rendez-vous déjà pris entre le 18 et le 26 mars.

« Les médecins libéraux sont révoltés par autant de désinvolture, et autant de mépris pour les efforts qu’ils développent depuis plusieurs semaines. Les Français ont besoin d’un Ministre de la Santé qui ne confonde pas stratégie vaccinale et stratégie de communication» CSMF

Voilà. Je m'en doutais. La campagne de vaccination AstraZeneca s'arrête pour les médecins généralistes... afin que les pharmaciens puissent vacciner. pic.twitter.com/NhWGyo6EKd

— Dr Jean-Jacques Fraslin, vacciné contre la Covid19 (@Fraslin) March 7, 2021

Les pharmaciens refusent de se voir attribuer des doses au dépends des collègues MG ! Nous vaccinerons ensemble , et pas l’un après l’autre. Nous refusons le 1+1=1 inventé par la DGS ! Où sont les doses ? C’est ubuesque ! https://t.co/92LCJSHJTf

— FAbZ (@Doctorfabz) March 7, 2021

Dans notre MSP, nous avions ouvert 215 créneaux de vaccination pour les 2 semaines à venir.
Ce matin, en-dehors des 33 prévus ce mercredi pour lesquels nous avons les flacons, nous gelons tout puisque nous n'avons aucune visibilité sur la livraison effective des doses.

— Borée (@Dr_Boree) March 8, 2021

Quel chaos. La Direction Générale de la Santé annonce aux médecins qu’aucune commande de vaccin ne sera possible la semaine prochaine. Alors que dans tous nos cabinets, nous avons préparé la liste des personnes à vacciner et prévu les RV. Le mépris gouvernemental en action. pic.twitter.com/ZIDPgCU1s1

Source : www.caducee.net

Auteur : Bernard Jomier

L'ostéopathe et le bien-être du bébé et du nourrisson

Monday 8 March 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

L'ostéopathie désigne la médecine manuelle visant à rétablir la mobilité et les fonctions de l'organisme. En cas de troubles fonctionnels, l'ostéopathie traite les causes des douleurs et les symptômes. La consultation peut avoir lieu dès la naissance de bébé.

Pourquoi emmener votre bébé chez un ostéopathe ?

Plusieurs raisons peuvent pousser les maternités à encourager la consultation d'un ostéopathe dès la naissance d'un bébé. Quand il est encore dans le ventre de sa maman, un bébé adopte plusieurs positions qui ne sont pas forcément confortables. Il se pourrait aussi que certains membres de son corps subissent plusieurs compressions et d'autres traumatismes peuvent survenir lors de l'accouchement. Un rendez-vous chez l'Ostéopathe spécialisé dans le traitement des bébés et des nourrissons n'est pas forcément destiné à traiter des troubles. Il peut aussi être à titre préventif. Lors de l'examen, l'ostéopathe pour bébé examine son corps pour détecter la présence de certains déséquilibres qu'il faut corriger et soigner le plus tôt possible. Il en profitera aussi pour s'assurer que la compression que le bébé aurait subit durant l'accouchement s'est bien libérée avec les premiers mouvements respiratoires. Les douces manipulations de l'ostéopathe vont, par la même occasion, aider le nourrisson à se détendre.

L'ostéopathie peut aussi corriger certains troubles.

L'ostéopathie pour remédier aux reflux gastro-eosophagien Le reflux gastro-eosophagien est un trouble qui se manifeste par la remontée involontaire du contenu de l'estomac dans l'œsophage. Il se traduit par les régurgitations et apparaît généralement avant l'âge de 3 mois. Le rejet du lait peut survenir après les repas. L'alimentation liquide, les changements de position ainsi que la compression de l'abdomen peuvent favoriser les régurgitations. Il existe deux types de reflux gastro-oesophagien du bébé à savoir le RGO simple et régurgitations et le RGO compliqué d'oesophagite. Ce dernier n'est pas très fréquent et il nécessite la consultation d'un ostéopathe. L'examen qu'il réalise est indispensable pour choisir le traitement médicamenteux permettant d'y remédier. D'un autre côté, le traitement ostéopathique permet aussi de libérer les tensions tissulaires qui affectent la bonne fonctionnalité du système digestif du bébé. Après l'examen, l'ostéopathe aura plus de simplicité à établir les zones pouvant favoriser les régurgitations du bébé.

Consulter un ostéopathe en cas de plagiocéphalie

La plagiocéphalie est une déformation globale de la tête d'un bébé. Il existe deux types de plagiocéphalie à savoir la plagiocéphalie synostosique et la plagiocéphalie positionnelle. Cette dernière se traduit par une déformation du crâne sans ossification des sutures. Quant à la plagiocéphalie synostosique, elle est détectée dès la naissance. Elle se traduit par la fermeture prématurément des sutures crâniennes durant le développement embryonnaire. Les parents peuvent identifier la tête plate quand ils observent l'aplatissement de l'arrière du crâne de leur bébé. Celui-ci est généralement unilatéral, avec des répercussions au niveau de la forme du visage. Dans des cas très rares, il faut procéder à une intervention chirurgicale pour traiter la plagiocéphalie. Le crâne plat peut aussi être corrigé par un ostéopathe. La consultation permet de prévenir et corriger les dysfonctions crâniennes. L'ostéopathe va équilibrer le système myo-fascial qui aurait subit de fortes contraintes. Cela permet de prévenir le torticolis congénital. Les manipulations de l'ostéopathe sont douces et non-dangereuses, car il les adapte à chaque nourrisson.

L'ostéopathie contre les coliques du nourrisson

Les coliques chez les bébés ne prennent pas forcément fin à l'âge de trois mois. Certains bébés peuvent souffrir de ces troubles jusqu'à 6 mois et les symptômes peuvent même continuer jusqu'à l'âge d'un an. Les coliques du nourrisson peuvent résulter de l'immaturité du système digestif et du système neurologique ainsi que les difficultés de digestion. Ils apparaissent généralement 10 jours après la naissance et se manifestent par des pleurs intenses et inconsolables pendant 3h d'affilées. Cela se manifeste au moins 3 jours par semaine pendant 3 semaines au cours des 3 premiers mois de bébé. Hormis les traitements naturels des coliques chez le bébé, la consultation d'un ostéopathe permet aussi d'y remédier. Il va détecter les tensions et les rééquilibrer pour soulager le système intestinal. L'ostéopathe travaille le crâne, le thorax et le diaphragme. Il va aussi intervenir au niveau de la région sacrée pour libérer le sacrum et redonner de la mobilité sur l'ensemble de la colonne jusqu'au crâne. Cela permet aussi de favoriser le relâchement tissulaire global du bébé.

Zoom sur le déroulement de la consultation chez l'ostéopathe

En général, la séance chez l'ostéopathe dure environ une heure. L'ostéopathe va s'entretenir avec les parents afin d'obtenir des informations détaillées sur le déroulement de l'accouchement, la manifestation des troubles et les autres facteurs qui peuvent l'aider à mieux faire son intervention. Il va ensuite examiner le bébé, de la tête jusqu'aux pieds, avant de le toucher. Il pourra ainsi détecter les troubles comme la déformation du crâne, le torticolis etc. Pour ne pas effrayer le nourrisson, l'ostéopathe va le prendre en main avec douceur. Par la même occasion, il indique aux parents les bons gestes qu'ils doivent adopter au quotidien pour prendre soin de leur bébé et l'aider à se détendre. Il leur montrera également comment faire pour aider le bébé à se calmer seul.

Quand faut-il consulter un ostéopathe ?

Si le bébé se porte bien, ses parents ne sont pas obligés de l'emmener chez l'ostéopathe. Par contre, vous pouvez prévoir une consultation par an au minimum. L'idéal, c'est de consulter l'ostéopathe pour toutes les grandes étapes du développement de bébé : après la naissance, après les quatre-pattes, la marche, les chutes importantes, les pics de croissance, etc. Dans les premiers mois de la vie du bébé, l'ostéopathe va évaluer l'activité de ses organes, ses os et ses muscles. En cas d'inconforts, sources de stress, il va identifier leurs causes et utiliser des techniques manuelles douces pour l'aider à se détendre et retrouver le sommeil. En cas de troubles ORL, vous pouvez emmener votre bébé chez l'ostéopathe pour réduire les tensions et favoriser la guérison en complément des traitements médicamenteux. Pour le bien-être de votre bébé, faites bien attention à ce que l'ostéopathe que vous avez choisi soit bien habitué aux nouveaux nés et aux jeunes enfants. Il est le mieux placé pour le manipuler avec douceur, sans l'effrayer.

Auteur : Elysé