L’Agence Régionale de la Santé vient de prendre des mesures pour tenter de résoudre les problèmes de fonctionnement des hôpitaux. Ces derniers sont confrontés à des problèmes d’effectifs infirmiers, professionnels qui se tournent « trop » facilement vers le libéral.

Afin de lutter contre le manque d'infirmiers dans les établissements publics et privés, l'ARS vient d'annoncer une série de mesures.
L'Agence Régionale de Santé souhaite limiter la fuite des salariés vers le secteur privé et résoudre ainsi de gros problèmes de fonctionnement dans les hôpitaux. La tension est telle que certains services sont parfois dans l'impossibilité d'ouvrir.
Alors que la saison estivale approche et que les flux vont être de plus en plus importants, Marie-Hélène Lecenne a donc pris différentes mesures : « d’abord un zonage infirmiers qui ne permet plus désormais de nouvelles installations hormis le remplacement d’un départ » indique dans un premier temps la directrice régionale de l'ARS qui a également décidé de mettre fin aux autorisations de mise en disponibilité dans les établissements publics de santé. Autres mesures : « des logiques de réactivation de viviers notamment par la diplomation plus précoce des infirmiers et
la proposition de contrats flash pour les infirmiers libéraux qui voudraient rejoindre, pour des missions, les établissements publics ou privés qui sont en demande de ressources infirmières ».
Marie-Hélène Lecenne rappelle par ailleurs que l’on ne peut plus depuis le 1er janvier 2023 continuer à conjuguer activité des remplaçants et activité des titulaires de manière concomitante.
En conséquence, la directrice de l’ARS fait « l’hypothèse que, par rapport au nombre des remplaçants qui est important en Corse, une partie des remplaçants pourrait être intéressée pour revenir dans un mode salarié. » Et de conclure que « les directions des ressources humaines des établissements publics et privés les attendent. »