Des infirmières de Maine-et-Loire convoquées pour exercice illégal de leur profession


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Cet article a été publié le par Brigitte Femenia et a été consulté 367 fois.

 

Elles n’y croyaient pas. Certaines pensaient même à une blague. « Un sketch », comme dit l’une d’elles.

Pourtant, la réalité s’est imposée à ces infirmières de manière crue quand il s’est agi, pour elles, de se présenter au commissariat d’Angers (Maine-et-Loire) ou l’une des brigades de gendarmerie du département. Avec, parfois, des « prises d’empreintes », de photo. « Comme des délinquantes ! »

 

Elles n’y croyaient pas. Certaines pensaient même à une blague. « Un sketch », comme dit l’une d’elles.

Pourtant, la réalité s’est imposée à ces infirmières de manière crue quand il s’est agi, pour elles, de se présenter au commissariat d’Angers (Maine-et-Loire) ou l’une des brigades de gendarmerie du département. Avec, parfois, des « prises d’empreintes », de photo. « Comme des délinquantes ! »

« Méthodes inacceptables »

Non, décidément, la pilule ne passe pas pour ces professionnelles, qu’elles soient en activité au CHU d’Angers, à la clinique de l’Anjou ou au centre de santé mentale (Cesame), à Sainte-Gemmes-sur-Loire.

Soutenues par les syndicats CGT Santé et Force ouvrière (FO) Santé, elles s’en sont émues, ce vendredi 8 décembre, à l’occasion d’une conférence de presse. Objet de leur courroux : les « méthodes inacceptables » de l’Ordre national des infirmiers (ONI).

 

Elles n’y croyaient pas. Certaines pensaient même à une blague. « Un sketch », comme dit l’une d’elles.

Pourtant, la réalité s’est imposée à ces infirmières de manière crue quand il s’est agi, pour elles, de se présenter au commissariat d’Angers (Maine-et-Loire) ou l’une des brigades de gendarmerie du département. Avec, parfois, des « prises d’empreintes », de photo. « Comme des délinquantes ! »

« Méthodes inacceptables »

Non, décidément, la pilule ne passe pas pour ces professionnelles, qu’elles soient en activité au CHU d’Angers, à la clinique de l’Anjou ou au centre de santé mentale (Cesame), à Sainte-Gemmes-sur-Loire.

Soutenues par les syndicats CGT Santé et Force ouvrière (FO) Santé, elles s’en sont émues, ce vendredi 8 décembre, à l’occasion d’une conférence de presse. Objet de leur courroux : les « méthodes inacceptables » de l’Ordre national des infirmiers (ONI).

Obligatoire d’y adhérer

Créé en 2006, ce dernier assure un rôle de représentation, de formation, de maintien de l’éthique et de préservation de la qualité des soins pour les patientes et les patients. Depuis 2008, il est obligatoire d’y adhérer, sous peine de sanctions. Or, depuis sa création, l’organisme n’a jamais réussi à vraiment fédérer.

Dès lors, les représentantes et les représentants de ce dernier n’ont eu de cesse de faire des signalements à la justice pour amener les professionnels à y adhérer.

« Chaque signalement entraîne une enquête »

Car, comme précise l’Ordre national des infirmiers : « Toute personne non-inscrite se trouve en situation d’exercice illégal », ce que confirme Éric Bouillard, le procureur de la République d’Angers. « Chaque signalement entraîne une enquête », ajoute-t-il.

 

Elles n’y croyaient pas. Certaines pensaient même à une blague. « Un sketch », comme dit l’une d’elles.

Pourtant, la réalité s’est imposée à ces infirmières de manière crue quand il s’est agi, pour elles, de se présenter au commissariat d’Angers (Maine-et-Loire) ou l’une des brigades de gendarmerie du département. Avec, parfois, des « prises d’empreintes », de photo. « Comme des délinquantes ! »

« Méthodes inacceptables »

Non, décidément, la pilule ne passe pas pour ces professionnelles, qu’elles soient en activité au CHU d’Angers, à la clinique de l’Anjou ou au centre de santé mentale (Cesame), à Sainte-Gemmes-sur-Loire.

Soutenues par les syndicats CGT Santé et Force ouvrière (FO) Santé, elles s’en sont émues, ce vendredi 8 décembre, à l’occasion d’une conférence de presse. Objet de leur courroux : les « méthodes inacceptables » de l’Ordre national des infirmiers (ONI).

Obligatoire d’y adhérer

Créé en 2006, ce dernier assure un rôle de représentation, de formation, de maintien de l’éthique et de préservation de la qualité des soins pour les patientes et les patients. Depuis 2008, il est obligatoire d’y adhérer, sous peine de sanctions. Or, depuis sa création, l’organisme n’a jamais réussi à vraiment fédérer.

Dès lors, les représentantes et les représentants de ce dernier n’ont eu de cesse de faire des signalements à la justice pour amener les professionnels à y adhérer.

« Chaque signalement entraîne une enquête »

Car, comme précise l’Ordre national des infirmiers : « Toute personne non-inscrite se trouve en situation d’exercice illégal », ce que confirme Éric Bouillard, le procureur de la République d’Angers. « Chaque signalement entraîne une enquête », ajoute-t-il.

 

Les infirmières de Maine-et-Loire convoquées devant la police ou la gendarmerie font partie des personnes non-inscrites. Et font donc l’objet d’un signalement. Autant dire qu’elles goûtent moyennement la démarche. « S’ils veulent vider les hôpitaux, qu’ils continuent comme ça. »

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